Dans la série des Paysages projetés, je poursuit mon travail entamé avec la série des Blancs, mais elle y incorpore de la couleur. Elle efface les " rides " des pierres, les aspérités du minéral en ne gardant que les ombres de la roche que je traduit en un aplat noir. j' accorde ainsi plus d'espace à la réserve de la toile de lin qui devient de plus en plus précieuse. Intriguée par l’intensité de la couleur des peintures de Serge Poliakoff, je commence à préparer mes propres tonalités avec des1
Dans la série des Paysages projetés, je poursuit mon travail entamé avec la série des Blancs, mais elle y incorpore de la couleur. Elle efface les " rides " des pierres, les aspérités du minéral en ne gardant que les ombres de la roche que je traduit en un aplat noir. j' accorde ainsi plus d'espace à la réserve de la toile de lin qui devient de plus en plus précieuse.
Intriguée par l’intensité de la couleur des peintures de Serge Poliakoff, je commence à préparer mes propres tonalités avec des pigments et je redécouvre la puissance de la couleur pure. je l’utilise ainsi comme un véhicule qui me conduit vers une plus grande abstraction. Une verticalité dans le format s’impose pour ces pièces très graphiques. Le sujet devient la roche confrontée à des coulées d’eau, cascades, ou cours d’eau. L'aplat blanc est remplacé par un aplat coloré qui ruisselle sur la toile. Le contraste entre l'aplat noir, la couleur et la réserve de lin prépare le sillon des prochaines séries dans lesquelles ces trois éléments cohabitent et convergent dans une unité de formes.