Clara Ramirez Katz fonde sa réflexion sur la tradition picturale chinoise du Shan shui, la représentation de paysages considérés comme sacrés en Chine, tels que les montagnes, qui sont en fait, dans la plupart des cultures, des lieux prééminents de culte spirituel. Elle dessine les crevasses de la roche donnant ainsi à la pierre son caractère minéral. Elle apporte des "rides" à la pierre comme pour affirmer qu'elle a résisté à l'épreuve du temps, immobile et pourtant stratifiée et érodée par le1
Clara Ramirez Katz fonde sa réflexion sur la tradition picturale chinoise du Shan shui, la représentation de paysages considérés comme sacrés en Chine, tels que les montagnes, qui sont en fait, dans la plupart des cultures, des lieux prééminents de culte spirituel. Elle dessine les crevasses de la roche donnant ainsi à la pierre son caractère minéral. Elle apporte des "rides" à la pierre comme pour affirmer qu'elle a résisté à l'épreuve du temps, immobile et pourtant stratifiée et érodée par le passage de ce dernier. Le lin de la toile participe comme valeur et fait ressortir les aplats de couleurs, c’est du ciel et de l’eau qui se fondent pour attirer l’œil à la pierre et à son écriture. Comme dans le Shan shui, le blanc est aussi un chemin, un méandre qui guide le regard vers l'intérieur du tableau.