Depuis un an, je développe une série de peintures autour de l’été, non pas comme une simple saison, mais comme un espace sensible et mental. L’été est pour moi un moment suspendu, baigné de lumière, de chaleur et de souvenirs flous, où les perceptions se dilatent et où le temps semble se ralentir. Chaque toile de cette série est réalisée à l’huile sur toile de lin brut, un support que j’ai choisi pour sa texture organique et sa résonance avec les matières de l’été, sable, peau, textile, soleil.1
Depuis un an, je développe une série de peintures autour de l’été, non pas comme une simple saison, mais comme un espace sensible et mental. L’été est pour moi un moment suspendu, baigné de lumière, de chaleur et de souvenirs flous, où les perceptions se dilatent et où le temps semble se ralentir.
Chaque toile de cette série est réalisée à l’huile sur toile de lin brut, un support que j’ai choisi pour sa texture organique et sa résonance avec les matières de l’été, sable, peau, textile, soleil. Le lin brut laisse parfois transparaître sa trame, comme une mémoire visible sous la peinture, et dialogue avec les vides, les transparences ou les superpositions de couches.
À travers cette série, j’explore des paysages intimes, des fragments de scènes, des atmosphères saturées. La couleur joue un rôle central : elle évoque à la fois la douceur d’un soleil écrasant, la fraîcheur d’une ombre, ou la vibration d’un air gorgé de chaleur. Les formats varient, mais tous cherchent à capter une sensation plutôt qu’un récit.
Il ne s’agit pas de représenter l’été tel qu’il est, mais tel qu’on le ressent, tel qu’il nous revient, parfois déformé, amplifié, ou effacé par la mémoire. Cette série est une tentative de fixer l’éphémère, de peindre la lumière comme on attrape un souvenir.